La Bonté de Dieu, fruit de l'Esprit
Lorsque l'apôtre Paul prêchait, il annonçait la bonté de Dieu :
Ac 14,15-17 : « Vous apportant une bonne nouvelle, nous vous
exhortons à renoncer à ces choses vaines, pour vous tourner vers le Dieu
vivant, qui a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s’y
trouve.
Ce Dieu, dans les âges passés, a laissé toutes les nations suivre leurs
propres voies, quoiqu’il n’ait cessé de rendre témoignage de ce qu’il
est, en faisant du bien, en vous dispensant du ciel les pluies et les
saisons fertiles, en vous donnant la nourriture avec abondance et en
remplissant vos cœurs de joie. »
Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.
Ep 4,32 ; 5, 1-2 : « Devenez donc les imitateurs de Dieu, comme des
enfants bien-aimés; et marchez dans la charité, à l’exemple de Christ,
qui nous a aimés, et qui s’est livré lui-même à Dieu pour nous comme une
offrande et un sacrifice de bonne odeur. »
Notre plus grand effort est celui de demeurer en communion avec le
Seigneur Jésus-Christ, comme le sarment demeure attaché au cep.
Ce n’est pas quelque chose de magique, comme certains pensent que pour
recevoir les choses profondes de Dieu, il suffit de quelques réunions
avec une prière spéciale, l'imposition des mains, ou « les paroles d'un
prophète. »
La vie de disciples de Christ, d'enfants de Dieu, demande pour son
développement, sa croissance normale, que nous demeurions attachés au
Seigneur de tout notre cœur, dans la réalité de notre quotidien.
Jn 15, 4-5 : « Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le
sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au
cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je
suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui
je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien
faire. »
La bienveillance, fruit de l'Esprit
C'est la disposition du cœur à faire du bien, aimer faire du bien. On
peut associer la bienveillance à la bonté dont elle est la fille.
Dans la Bible la bonté et la bienveillance sont souvent la traduction
d'un même mot et l'on peut dire que la bienveillance est la bonté
manifestée. Le fait d'être bon inspire des sentiments et des actes de
bienveillance.
Etre bienveillant c'est aimer faire du bien. Ceux qui possède cette qualité sont naturellement généreux.
Avant de se traduire par des paroles ou par des œuvres, la bienveillance
doit premièrement naître dans notre cœur et c'est là que l'Esprit de
Dieu intervient.
La bienveillance, au même titre que l'amour de Dieu, sera le fruit de la
nature nouvelle que Dieu fait naître en nous lorsque nous croyons au
Seigneur Jésus-Christ et que nous le recevons comme notre Sauveur et
Seigneur.
Jn 1,12 : « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en
son nom, La Parole (Christ) donne le pouvoir de devenir enfants de Dieu.
»
Peut-être n'attachons nous pas suffisamment d'importance au fruit de
l'Esprit, c'est à dire à cette vie nouvelle qui est la nature même de
Christ que le Saint-Esprit veut produire en nous ?
Nous sommes empressés à rechercher toutes sortes de « bénédictions »
concernant notre vie terrestre, notre bien-être mental et physique, mais
nous manquons de zèle pour rechercher les choses d'en haut, entre autre
une vie chrétienne qui plaise totalement au Seigneur.
Hb 13,14 : « Car nous n’avons point ici-bas de cité permanente, mais nous cherchons celle qui est à venir. »
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