Au nom du Père du Fils et du Saint Esprit
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Neuvaine pour la fête de la Divine Miséricorde par l'Institut du Christ-Roi
5ème jour :
[…]
l'humanité n'est entrée en possession du mérite rédempteur du Christ
que par Marie et en Marie. Dieu n'a donné le Sauveur à l'Humanité que
par Marie et en elle, en le faisant devenir homme en son sein[1].
Sous la Croix, Marie est emplie, en son cœur, du Sang rédempteur du Christ, et ainsi, elle en devient le canal, l' « aqueduc[2] » qui le répand sur l'humanité entière.
Elle
devient ainsi l'intendante des fruits du sacrifice, établie ainsi comme
le type de l'Eglise, communicatrice des grâces de la Rédemption.
Elle seule peut prétendre à ce rôle, elle seule se trouve au pied de la Croix. Pierre est absent.
Le
Christ engendre paternellement l'humanité nouvelle par Sa Passion,
répandant de Son côté la force de Sa souffrance comme la semence d'une
vie nouvelle.
Marie engendre maternellement l'humanité nouvelle
par sa compassion, recevant en elle cette force du Christ, et
communiquant cette force vivifiante aux hommes : elle engendre
non-seulement le Christ, mais aussi les rachetés dans le Christ.
Prière :
Ô Marie, qui, par votre Fiat,
êtes devenue la Mère de la Compassion, daignez portez votre regard sur
la terre de France, qui se tenait autrefois à l'ombre de la Croix, et
savait alors que cet instrument de mort s'était mué en instrument de vie
par la vertu de la Mort et de la Résurrection de Jésus-Christ.
Apprenez
lui, ainsi qu'à Ses fils fidèles, que par la Croix seule, le Salut est
opéré, et que par notre union à la Croix, à votre imitation, nous
pourrons jouir des bienfaits de l'infinie miséricorde de Dieu s'écoulant
du côté transpercé de Votre Fils.
Apprenez-nous ainsi à vivre ce que la Foi nous enseigne.
Ainsi soit-il.
[1] Scheeben (M.-J.), La Mère virginale du Sauveur, Ed. Desclée de Brouwer, Paris, 1953, p. 191.
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