Au nom du Père du Fils et du Saint Esprit
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Neuvaine pour la fête de la Divine Miséricorde par l'Institut du Christ-Roi4ème jour :
Salve Regina, Mater misericordiæ !
Elle est reine.
Etablie au-dessus des anges, et au-dessus de la sainteté commune de l'humanité, elle règne sur les âmes.
Elle est aussi « Mère de la Miséricorde », c'est-à-dire qu'elle l'engendre, et la donne au Monde.
Qu'est-ce que la Miséricorde ? : C'est la bonté ou l'amour qui, en présence de la misère, est touchée de compassion. En
Dieu, la miséricorde n'est donc point autre chose que l'amour infini et
l'amour sans limite de la bonté infinie, qui, à la vue des misères de
la créature s'incline vers elle pour la soulager, l'aider, lui pardonner
et la rendre heureuse[1].
Comment ne pas souffrir à la vue de l'état de notre pays ?
Comment ne pas vouloir qu'il se relève, soit soulagé de ses épreuves et redevienne le Royaume de Marie ?
Dieu se penche sur sa créature, et est ému de pitié.
Mais
plus que la pitié, c'est de la miséricorde dont nous avons besoin : la
bonté de Dieu, auteur de la grâce qui se plait, face à nos misères, à
nous guérir et nous soulager, et qui nous entrainera à chanter avec tous
les élus : Misericordias Domini, in æternum cantabo ! Pour l'éternité, je chanterai votre miséricorde, Seigneur !
Prière :
Ô Marie, qui, par votre Fiat, êtes devenue la Mère de Miséricorde, penchez-vous sur votre royaume ici-bas, et voyez ses misères.
Nous
les savons immenses, mais nous savons aussi que la Miséricorde de Votre
Fils, dont vous êtes dispensatrice, les dépasse infiniment.
Donnez-nous
la grâce, moyennant l'aveu de notre indignité et de notre petitesse,
d'ouvrir notre âme à votre miséricorde, afin que, redevenue le Royaume
de Marie, la France chante de nouveau les miséricordes du Seigneur
auprès des peuples qui l'ignorent encore.
Ainsi soit-il.
[1] Marmion (Bienheureux C.), Venez au Christ, vous tous qui peinez, Ed. de Maredsous, Maredsous, 1946, p. 156.
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