"Jevous ferai reposer", dit Jésus. Or son repos à lui fut rejoint à travers la Croix ; et c'est dans ce mystère qu'il nous invite à entrer :c'est par l'humilité et la douceur qu'il est entré lui-même dans le repos de Dieu.
En
ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui
peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et
humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug
est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Jésus,
en disant cela, s'adressait en premier lieu à tous ceux qui étaient
écrasés et blessés par le fardeau ou le joug de la Loi, mais aussi, plus
largement, à tous ceux qui pliaient sous le poids des épreuves. Et là,
chacun de nous se sent rejoint, compris, et interpellé. Car les épreuves
sont notre lot à tous, au moins à certaines heures ou à certains
tournants de la vie : Epreuves de santé, épreuves de famille, épreuves
dans la réalisation de nous-mêmes.
Même
les personnes au caractère le plus heureux ou le mieux trempé peuvent
se sentir un moment écrasés par l'épreuve ; et quand les soucis
s'accumulent, elles accusent le coup, car le malheur leur semble sans
issue.
"Venez
à moi, dit Jésus, vous qui pliez sous le poids de la souffrance, vous
qui pleurez un être cher, car je viens habiter votre solitude.
Venez à moi, vous qui êtes las de vous donner et de vous oublier, car avec moi cette mort sera féconde.
Venez, vous qui peinez au désert de la foi, car ma parole le fera refleurir.
Venez
à moi, vous que la haine a chassés de votre pays, de votre maison ou
des horizons de votre enfance, car avec moi vous serez dans le pays de
Dieu.
Venez à moi, vous qui pleurez de ne pouvoir pardonner, car je suis doux et humble de cœur.
Venez à moi, et moi, je vous ferai reposer."
Mais
comment Jésus s'y prend-il, et quel ce repos qu'il nous promet ? Est-ce
que le Seigneur enlève d'un seul coup de nos épaules toutes les charges
et tous les jougs ?
Non
: la plupart du temps nos fardeaux restent en place, même si parfois
Dieu exauce nos prières de manière inattendue. Le plus souvent les
fardeaux ne changent pas : c'est nous qui changeons sous le fardeau, à
partir du moment où nous l'assumons comme le fardeau que Jésus nous
demande de porter, et à partir du moment où, à l'école de Jésus, nous
reprenons un chemin d'humilité et de douceur.
Car
souvent c'est la révolte et l'agressivité qui nous ôtent toute force
intérieure. Ce qui nous paralyse, c'est de deviner ou d'imaginer,
derrière les épreuves, telle ou telle réaction trop humaine, telle ou
telle incompréhension ou animosité, telle ou telle injustice, telle ou
telle volonté de nous barrer la route.
Ce
qui nous fait chavirer dans notre espérance, c'est d'interpréter nos
souffrances comme un rejet de Dieu ou comme une absence de son amour.
À
l'école de Jésus, on n'échappe pas forcément à l'épreuve, mais on
apprend à lui donner un sens, à l'orienter le plus possible vers la vie,
à l'assumer résolument dans la réponse à Dieu. Le fardeau demeure, mais
il devient léger, parce que c'est l'amour qui le porte : ce n'est plus
le fardeau honni, mais le fardeau de Jésus. Le joug pèse encore sur les
épaules, mais il ne fait plus mal, parce que Jésus lui-même l'a posé et
l'ajuste chaque matin.
"Je
vous ferai reposer", dit Jésus. Or son repos à lui fut rejoint à
travers la Croix ; et c'est dans ce mystère qu'il nous invite à entrer :
c'est par l'humilité et la douceur qu'il est entré lui-même dans le
repos de Dieu.
DANS LES VISIONS DE MARIA VALTORTA
Date Vendredi 28 juillet 28
Lieu Capharnaüm
Livre Tome 4 – ch 268.9 2ème année vie publique
(…) Mais en attendant, pour résister, venez à moi, vous tous qui
êtes fatigués et exténués, vous, mes apôtres, et avec vous, tous les
hommes qui cherchent Dieu, qui pleurent à cause de la souffrance qu’ils
subissent sur terre, qui s’épuisent dans la solitude, et je vous
redonnerai des forces. Prenez sur vous mon joug. Ce n’est pas un
fardeau. C’est un soutien. Embrassez ma Doctrine comme si c’était une
épouse bien-aimée. Imitez votre Maître qui ne se borne pas à la
proclamer, mais fait ce qu’elle enseigne. Apprenez de moi qui suis doux
et humble de cœur. Vous trouverez le repos de vos âmes parce que la
douceur et l’humilité procurent le royaume sur la terre et dans les
Cieux. Je vous l’ai déjà dit, les vrais triomphateurs parmi les hommes
sont ceux qui les conquièrent par l’amour, or l’amour est toujours doux
et humble. Je ne vous donnerais jamais à faire des choses qui dépassent
vos forces, car je vous aime et je vous veux avec moi dans mon Royaume.
Prenez donc mon insigne et mon uniforme, et efforcez-vous d’être
semblables à moi et tels que ma Doctrine vous l’enseigne. N’ayez pas
peur, parce que mon joug est doux et son poids est léger, alors que la
gloire dont vous jouirez, si vous êtes fidèles, est infiniment
puissante. Infinie et éternelle…
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