Serait-ce la fin de
l’histoire ? Marie porte Jésus sur ses genoux, mais il n’est plus
l’enfant d’autrefois, plein de vie et de joie. Il est un corps sans vie
que l’on a maltraité, humilié. La course s’est arrêtée, tout est
accompli.
Marie a-t-elle gardé un infime espoir, enfoui sous la peine du deuil ?
Peut-être, mais aujourd’hui sa peine est immense et rejoint celle de tous ceux qui sont frappés par la mort d’un proche.
Dans
cette communion de larmes, Marie s’approche un peu plus de nous. Pleure
avec moi, Sainte Vierge : nos larmes mêlées féconderont la terre.
Demain, l’espoir renaît.
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