Viens m’apprendre à aimer, comme toi, Seigneur, tu aimes. Qu’aucun jugement ne vienne altérer mon amour pour mes frères et sœurs, afin que nous vivions l’unité de cœur. Amen !
« La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme. » (Actes 4.32)
Alors
que les premiers chrétiens viennent de vivre une expérience spirituelle
très forte avec la Pentecôte, il se produit un phénomène caractérisant
toutes les périodes de réveil : un profond sentiment d’unité. Luc décrit
cette unité comme étant une unité de cœur. L’unité de cœur qui régnait
dans l’église de Jérusalem, revêt un caractère exceptionnel puisqu’elle
conduit les croyants à partager tout ce qu’ils avaient. Ceci ne signifie
pas qu’il faille reproduire ce modèle communautaire. D’ailleurs, il
n’est pas reproduit dans les églises de la diaspora (Antioche, Corinthe
etc.)
Par contre, l’unité de cœur peut se vivre même en dehors de toute forme
communautaire. L’apôtre Paul exhortait les chrétiens à développer cette
unité du cœur : « … Rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un
même amour, une même âme, une même pensée… » (Philippiens 2.1/3)
L’unité
de cœur est appréciée du Seigneur, puisqu’il est dit que la conséquence
de cette unité à Jérusalem c’était : « Qu’une grande grâce reposait sur
les apôtres. » (Actes 4.33)
Là où est l’unité de cœur, là se trouve l’approbation divine. Dieu
désire que nous vivions l’unité et l’harmonie les uns avec les autres,
car c’est là qu’il envoie la bénédiction et la vie pour l’éternité (Psaume 133).
L’unité
de cœur est le fondement de la communion fraternelle. Sans unité de
coeur il n’y a pas de communion fraternelle, et sans communion
fraternelle il n’y a pas d’église. Quand Jésus dit : « Là où deux ou
trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Matthieu 18.20),
il parle d’autre chose que d’un rassemblement des corps, il parle d’une
unité de cœur. L’unité de cœur va bien au-delà de l’unité physique. On
peut être assemblés dans un même lieu, mais ne pas être unis de cœur.
Or, ce qui est une source de vie et de bénédiction, c’est l’unité de
cœur.
L’unité de cœur découle de l’action du Saint-Esprit dans la vie des croyants, comme le souligne Actes 4.31 :
« Ils furent tous remplis du Saint-Esprit… ». Quand l’Esprit souffle,
les barrières tombent, les cœurs se rapprochent. L’unité de cœur est la
conséquence transcendante de l’amour. Là où l’amour, mentionné dans 1
Corinthiens 13, est présent, l’unité de cœur s’établit automatiquement.
L’histoire du fils prodigue confirme cette réalité : alors que le Père
accueille dans le pardon et l’amour son fils repentant, une unité de
cœur s’installe entre eux ; par contre le fils aîné ne peut vivre cette
unité de cœur avec son cadet, car il ne l’aime pas, il le juge et il le
méprise.
Ma prière en ce jour :
Viens
m’apprendre à aimer, comme toi, Seigneur, tu aimes. Qu’aucun jugement
ne vienne altérer mon amour pour mes frères et sœurs, afin que nous
vivions l’unité de cœur. Amen !
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