Seigneur, pardon pour mes péchés, et que la justice qui découle du sacrifice de Jésus-Christ soit sur ma vie. Je renonce à vouloir me justifier moi-même au travers de mille et un sacrifices. Amen !
« La pratique de la justice et de l’équité, voilà ce que l’Eternel préfère aux sacrifices » (Proverbes 21.3).
Quel lien y a-t-il entre justice et sacrifices ? Les sacrifices nous rendent-ils justes ?
Il y avait de nombreux juifs qui considéraient que lorsqu’ils avaient
accompli tous les sacrifices ordonnés par la loi, Dieu ne pouvait
qu’être satisfait d’eux. Or, il n’en est rien, Dieu leur dit qu’il
préfère la pratique de la justice à tous les sacrifices.
A
priori, on pourrait penser qu’être juste, c’est pratiquer la loi
divine. Mais, comme pratiquer toute la loi divine est impossible aux
hommes, il n’y a donc pas de juste : « Il est écrit : Il n’y a point de
juste, pas même un seul » (Romains 3.10).
L’une des pratiques essentielles de la loi de Moïse, ce sont les
sacrifices. Le livre du Lévitique, entre autres, nous parle de tous ces
sacrifices. Les juifs considéraient que la pratique de ces sacrifices
était nécessaire et suffisante pour les justifier aux yeux de Dieu.
Cette pratique des sacrifices était-elle synonyme de justice pour Dieu ?
Certainement pas puisqu’il est dit qu’il préfère la justice aux
sacrifices. Les deux ne sont pas interchangeables. Pour Dieu la justice
est distincte des sacrifices.
A
quoi Dieu prend-il plaisir ? A la justice dit-il, mais sur quelle base
repose cette justice ? Pas sur les sacrifices puisqu’il déclare qu’il
n’aime pas ces sacrifices. Alors sur quelle base ?
Il nous donne lui-même la réponse par la bouche de Jésus : « Allez, et
apprenez ce que signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non
aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des
pécheurs » (Matthieu 9.13) ; et encore : « Si vous saviez ce que
signifie : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices,
vous n’auriez pas condamné des innocents » (Matthieu 12.7).
Profondément
convaincu de péché, le roi David proclamera dans sa prière de
repentance : « Si tu eusses voulu des sacrifices, je t’en aurais offert ;
mais tu ne prends point plaisir aux holocaustes. Les sacrifices qui
sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé » (Psaumes 51.18/19).
Les sacrifices offerts sans une véritable repentance, n’ont aucune
efficacité pour nous justifier aux yeux de Dieu. Le premier chapitre du
prophète Esaïe souligne cette vérité fondamentale : Dieu hait les
sacrifices qui ne sont pas précédés de la repentance (Esaïe 1.11/18). Le
prophète Amos fait de même (Amos 5.21/25). En l’absence de repentance
profonde et véritable, les sacrifices n’ont aucun pouvoir pour nous
justifier.
Ma prière en ce jour :
Seigneur,
pardon pour mes péchés, et que la justice qui découle du sacrifice de
Jésus-Christ soit sur ma vie. Je renonce à vouloir me justifier moi-même
au travers de mille et un sacrifices. Amen !
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