Ma prière en ce jour : Seigneur, merci de me donner la sagesse de faire des choix qui béniront ma vie et ceux qui m’entourent. Que je sache aussi me garder de porter le moindre jugement de valeur sur ceux qui passent par la souffrance. Amen !
« Celui qui creuse une fosse y tombera, et celui qui renverse une muraille sera mordu par un serpent… » (Ecclésiaste 10.8/9).
L’une
des définitions d’une justice immanente, c’est de croire que la justice
est déjà contenue dans la faute. La faute entraîne naturellement un
châtiment sans aucune intervention extérieure. Dans ce cas, la justice
découlerait des seuls faits accomplis. Cette conception de la justice
est à distinguer de la justice transcendante, laquelle est exercée
directement par Dieu.
La
bible nous parle d’une certaine forme de justice immanente. A deux
reprises, le prophète Ezéchiel écrit : « L’âme qui pèche, c’est celle
qui mourra » (Ezéchiel 18.4 et 20).
Il est possible que nos fautes portent en elles-mêmes leur punition.
C’est ce que l’auteur du livre de l’ecclésiaste nous dit, d’une manière
imagée, dans le verset du jour. Creuser une fosse, c’est courir le
risque d’y tomber ! De même si je lance des pierres en l’air je cours le
risque d’être assommé par l’une d’elles. Si je pose ma main sur un fer
rougi au feu, je vais me brûler. Certains comportements peuvent générer
des drames, des blessures, des accidents lesquels sont directement la
conséquence des actions entreprises. Voilà pourquoi il est écrit que ce
que l’on sème on le récoltera (Galates 6.8).
Cependant
la Bible nous invite à savoir relativiser cette forme de justice. Il
serait injuste de considérer que toute forme de châtiment, de
souffrance, de maladie, de drame … sont directement et impérativement la
conséquence d’un péché, d’un désordre moral, d’un mauvais choix. Par
exemple, certains croyants ont considéré hâtivement le sida comme étant
une maladie punition. C’est d’abord faire offense à tous ceux qui ont
été victimes de cette maladie suite à une contamination accidentelle en
milieu hospitalier par exemple. Mais c’est aussi oublier que bien
d’autres dérèglements ne comportent pas de tels risques, ce qui rendrait
injuste la soi-disant justice immanente.
Dans
le Psaume 73, le compositeur de ce chant écrit que les méchants
prospèrent, sans être tourmentés, ils n’ont aucune part aux souffrances
humaines … Ils sèment la violence et récoltent la prospérité… Où donc
est dans ce cas la justice immanente ?
Croire en la justice immanente n’a de sens que si on y croit pour soi.
Croire en la justice immanente a pour but d’aider chacun à faire des
choix éclairés par les conseils de la Parole de Dieu.
Ma prière en ce jour :
Seigneur,
merci de me donner la sagesse de faire des choix qui béniront ma vie et
ceux qui m’entourent. Que je sache aussi me garder de porter le moindre
jugement de valeur sur ceux qui passent par la souffrance. Amen !
Paul Calzada
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