J’ai
eu vent de cette histoire bien avant que je devienne catholique. Un
jeune soldat américain était jeté sans ménagement dans une prison
étouffante en pleine jungle gisait sur le sol sale, à demi-conscient. Il
était régulièrement frappé, toutes les heures. Cette brutalité
constante venait sans justification, sans pitié, sans fin.
Et
pourtant… Cloué au sol il avait tracé un dessin par terre d’un doigt
tremblant, une croix. Alors, presque imperceptiblement, ses lèvres mises
à murmurer : Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est
avec vous… et chaque jour il méditait les mystères joyeux douloureux et
glorieux du Rosaire. C’est ce qui lui a permis de ne pas devenir fou dans ces temps d’une incompréhensible dureté !
Juste
après ma conversion au catholicisme, je pensais que le Rosaire était
juste une prière de dévotion belle et profonde. C’est le témoignage
poignant de ce soldat qui m’a fait comprendre que c’était beaucoup plus.
C’est une prière pendant lequel les mots s’effacent peu à peu pour nous
faire entrer « dans le silence de l’amour divin ».
Ce
soldat torturé a réalisé que le Rosaire était une rencontre avec le
Seigneur, qui lui a permis de rester en vie. Et si nous percevions le
Rosaire de la même façon ?
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire